À la surface

Fenêtres Qui Parlent, 375e Montréal
2017

Conception et réalisation:
Céleste Diehl, Julie Parenteau, Karyna St-Pierre

Cueillir. Des petits mots égarés. Comme des trésors de collections. Des notes manuscrites trouvées au hasard des jours dans la ville de Montréal. Chaque message est un fragment d’une histoire, d’une vie. Chaque message est une rencontre avec l’inconnu. L’installation expose ces rendez-vous fortuits et à l’aveugle. Elle se compose de mots écrits par les habitants, oubliés et égarés. Mis ensemble, ces mots deviennent un livre ouvert, une sorte de dialogue, un poème sur le merveilleux du banal, une poésie urbaine.

La surface, c’est le sol d’une ville, tissé par des millions de petits moments éphémères qui s’échangent, se dispersent et se perdent parfois. Un voile transparent. Les mots ramassés dans les rues de Montréal sont des témoins du temps et de millions de vies qui se croisent à l’épicerie, à l’école, dans le métro, dans un café, dans une ruelle. L’œuvre se situe à la surface d’une rencontre, à la surface d’un premier échange, à la surface d’un océan de quotidiens extraordinaires.

Pour suivre la cueillette quotidienne : alasurface.tumblr.com